• J'ai parfois le sentiment que mon rôle d'accompagnant n'est pas de favoriser l'inclusion de l'enfant dans le groupe classe mais plutôt d'effacer tout ce qui pourrait "dépasser" de la norme.

    C'est comme si je devais gommer les bruits, les comportements inadaptés, les prises de paroles inopportunes, les gesticulations excessives et je ne sais quoi d'autres qui font de mon élève cet être si singulier, si différent mais aussi si attachant...

    La classe ne ralentira pas pour lui, le programme ne sera pas allégée pour qu'il puisse suivre, la notion ne sera pas simplifiée afin qu'il en saisisse le sens, les consignes ne seront pas adaptées pour lui permettre de mieux les comprendre, aucun aménagement ne sera mis en place pour que cet élève puisse bouger, se déplacer en classe, rien ne changera pour lui, mais lui il devra se conformer au cadre, à la norme pour avoir le droit de demeurer dans le groupe.

    Et si accompagner un enfant handicapé signifiait gommer une part de lui, de ce qu'il est ?

    Si cela voulait tout simplement dire le rendre invisible ?

    Mais finalement, n'est-ce pas ainsi partout ailleurs ?

     

    Et moi je fais ce que je peux pour que cet enfant continue à croire au mythe de l'inclusion...

     

     


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  • Des écoles labellisées "Ecole pour tous". Chiche !

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    L'association "Cartable fantastique" met à disposition des ressources - gratuites - "permettant de faciliter la scolarité des enfants en situation de handicap (du CP à la 3e), et plus particulièrement dyspraxiques" mais qui peuvent s'avérer utile pour tous les élèves en difficultés.

    Ces ressources proviennent du croisement des regards de chercheurs en sciences cognitives et d’enseignants.

    On trouve sur ce site des informations pour compenseradapter le travail scolaire des enfants à besoins particuliers ainsi que des exercices et leçons dans différentes matières (Français, math, sciences, géo, ...) et bien sûr des références de livres de lecture et de manuels scolaires adaptés.

    Professeurs, AESH, parents n'hésitez pas à visiter ce site d'une richesse impressionnante.

    Quelques exemples d'adaptations:

    le verbe niveau collège

    Carte mentale sur les homophones (niveau primaire)

    Math (nombres entiers)

    Lecture adaptée

     

    Voici l'ensemble des ressources sur cette page

     

    Nous pouvons aider les élèves, tous les élèves.

    Mieux, nous le devons.


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    "Durant la bhaso d'abprcntissagc qo la locturo, do nombreux enfants invorsont les lettres lors do l'éorituro ou do la loeture sans que cola seit bour autant un signe qc dyslexio. Dans do raros eas ohoz los dyslcxiduos, ee brcplèmo bout borsistor après la bhaso d'abbrontissage dc la lecture. Veioi un cutil pour veus denner unc iqéo qo ec que ocla bout robrésontor dans lcs oas les plus extrêmes."

     

    Avez-vous réussi à lire ce texte sans effort ? Êtes-vous prêt à continuer ainsi toute la journée?

    Un enfant dyslexique, lui, n’a pas le choix. C’est comme ça tout le temps...

     

    On devrait faire lire ce genre de texte à tous les élèves (et adultes), histoire d'inverser

     

     

    les rôles.

     

    Ce serait le monde à l'envers !

     

    Source texte dys : https://sequoia-education.com/comment-voit-un-enfant-dyslexique/

     

     

     

     


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